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Balls – avec le réalisateur Nico Stagias

Nico Stagias est le réalisateur du BALLS.


I’m a Stripper. Studlebrity. Bump! Positive Youth. I’m a Pornstar. Balls. Tous des titres de films auxquels Nico Stagias a contribué. Que ce soit en tant que réalisateur, monteur ou cinématographe, il est toujours dans son élément. Alliez ses vastes talents à ceux du tout autant talentueux Charlie David, et vous avez là toute une paire… jeu de mots inclus.

Nico Stagias raconte qu’il a une longue et belle histoire de travail avec Charlie David. Après s’être rencontrés sur le plateau de la série de voyage « Bump! », ils se sont tout de suite liés d’amitié avant de passer quatre saisons à filmer cette émission. « Une série de voyage est définitivement un bon indicateur de compatibilité sur un plateau. Nous aimons tous les deux voyager et découvrir le monde par nous-mêmes. »

« Balls », a été initialement pensé par Patrick Ware, le partenaire de vie de Charlie David, en 2014. Lorsque Charlie David a partagé l’idée avec Nico Stagias, ce dernier a tout de suite était conquis. « Nous travaillons habituellement à deux et partageons toutes les responsabilités (outre la caméra), de la pré- à la post-production. Nous faisons une excellente équipe. Pour ce qui est de « Balls », le père de Charlie est décédé subitement. Sans une once d’hésitation, il a pris le premier avion pour la Saskatchewan et y est resté un mois pour s’assurer que sa famille allait bien. C’est ce que j’adore de Charlie et la raison pour laquelle nous nous entendons si bien. Il a le sens des priorités.»

REGARD Balls ici:


Après la fin de Bump!, Nico Stagias et Charlie David savaient qu’ils souhaitaient continuer à voir le monde à travers leur vision commune. « Notre premier projet ensemble a été «Positive Youth », un documentaire sur les taux accrus d’infection au VIH chez les jeunes d’Amérique du Nord. Depuis, nous avons eu notre juste part de documentaires sur des strip-teaseurs, des beaux gosses et des vedettes du porno. »

Durant des études de langues et de littérature au collège Dawson, Nico Stagias a pris un cours complémentaire sur l’histoire du cinéma et a immédiatement su qu’il voulait faire partie de ce monde. « J’ai eu des tonnes de boulots liés aux films et aux vidéos, de coupeur de négatifs (du temps où les films étaient captés sur celluloïd) jusqu’à monter les nouvelles matinales pour Global Television. Mes premiers contrats de tournage, de montage et de réalisation étaient des collaborations avec le monde de la danse moderne. Il n’y a rien de tel que l’expérience de lier la forme d’art cinétique de la danse à la forme d’art du film. Jusqu’à ce jour, je garde un faible pour les vidéos de danse. »

Quand il s’agit du sujet de leurs projets de collaboration, les deux talents ont tendance à suivre leurs intérêts. « Puisque nous vendons nos documentaires à des chaînes de télévision, nous essayons de trouver la bonne combinaison pour la station à laquelle nous nous adressons. Bien souvent, nous trouvons preneur pour les titres plus accrocheurs et provocants. » Très motivé par la facette queer en tant que culture opprimée, Nico Stagias considère qu’il est important d’explorer les différentes voix de l’expérience queer. « Nous avons beau avoir le mariage gai au Canada depuis 16 ans, nous souffrons encore d’homophobie manifeste, surtout lorsqu’on parle de questions trans et de la stigmatisation liée au VIH, notamment chez les minorités queer visibles. »

Quand il vient en arrive à ses influences personnelles, il dit être est inspiré par les gens queer de son coin, récemment attiré par l’histoire d’Everett Klippert, un homme de la Saskatchewan qui, en 1965, a été condamné à la prison à vie parce qu’il était homosexuel. Le gouvernement libéral actuel essaie de faire des réparations aux hommes comme lui et à leurs familles. « C’est une partie importante et fascinante de notre histoire queer canadienne. »

Nico Stagias espère que le public appréciera les projections de « Balls » à Never Apart. Instructif et, à certains égards, un documentaire sérieux, la santé testiculaire n’est pas toujours matière à rire. « Il est important de ne pas oublier le côté léger de toutes choses. J’espère que l’audience en ressortira plus sensibilisée face aux testicules et que les testicules sont beaux, que vous en ayez, en aviez ou ne vous en serviez pas du tout. Aimez vos couilles et les couilles des autres. »

Written by Mikela Jay for NeverApart.com


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